Le COVID-19 et le confinement qu’il a entraîné en mars 2020 ont laissé planer un énorme doute sur l’impact que cela pourrait avoir sur le marché immobilier. Avec quelques mois de recul, c’est l’heure du constat.
Un marché mis en pause
Le confinement de mars 2020 a stoppé net le marché immobilier. Les transactions ont eu beaucoup de mal à se réaliser car toute la chaîne de valeur a du s’adapter à cette crise exceptionnelle. Entre les banques qui n’étaient pas préparées à gérer le processus de création de crédit, les mairies qui ont mis en pause les délivrance de permis de construire, les agents qui n’étaient pas forcément équipés pour préparer des visites virtuelles, ou les notaires qui n’avaient pas tous de signature électronique, ça a été très chaotique.
Les taux des banques ont légèrement augmentées et les conditions d’octroi se sont légèrement durcies. Elles ont décidé d’appliquer le principe de précaution du à l’incertitude liée à ce contexte particulier.
Une reprise rassurante
Le marché a donc considérablement été en pause pendant un peu plus de 2 mois. Quelques experts prédisaient un effondrement des prix, mais la reprise a finalement été plutôt soutenue. Il y a eu un rattrapage du retard au moment du déconfinement, et les prix n’ont globalement pas baissé. Les critères de recherche ont quelques peu évolué et la demande a légèrement et logiquement évolué pour privilégier des biens ayant un extérieur.
Le 2ème confinement
Pour le 2ème confinement, l’ensemble de la profession était bien plus préparée, et le marché n’a pas été stoppé net. Les différentes structures ont su s’adapter, et également se projeter car la situation était moins inconnue. La reprise des visites a permis de fluidifier le marché et les dossiers peuvent avancer maintenant sur un rythme normal
Les conséquences
La principale conséquence de cette crise sur le marché immobilier a finalement été l’accélération de la digitalisation de l’ensemble des acteurs du secteur. A l’instar de nombreuses autres industries, les professionnels ont su rapidement s’adapter en s’appropriant des outils digitaux pour pouvoir mener une partie de leur activité à distance.